Les municipales ne sont plus ce qu'elles étaient ! Finis les écharpages, les polémiques. Et pour tout dire, en dehors de quelques points chauds (Mulhouse, Colmar, Guebwiller), il ne se passe rien. Strictement rien. Comme à Bollwiller. L’opposant numéro 1 s'est bien quelque peu échauffé l'esprit avec cette affaire de la sortie municipale de fin de mandat de tous les élus dans un lieu...de perdition de la région. Avec un spectacle "osé". Pas de quoi fouetter un chat. Cette intervention lui aura surtout valu quelques quolibets et quelques sourires goguenards.
Que dire de la réunion publique de l'équipe sortante qui, au lieu de se projeter dans l'avenir, de présenter ce dont elle pense être capable, s'est contentée de tirer le bilan de l'équipe du maire qui ne se représente plus. Bilan ! Une campagne électorale ne se mène pas sur la base d'un bilan - aussi bon soit-il - mais sur des perspectives d'avenir. Un peu de rêve, que diable, dans cette grisaille ambiante.
Au lieu d'ouvrir des portes, on s'est contenté d'en fermer.
Quelle tristesse !
Que dire de la liste d'opposition sortante, qui pourrait bien le rester à ce rythme là. Quelques visites de quartiers, un tract élogieux pour le leader et puis..plus rien. Ni rencontre, ni débat, ni réunion(s). Comme si cette équipe, d'emblée, ne croyait pas en sa victoire. Un service plus que minimum.
Et ce n'est pas l'énoncé des programmes qui va remuer les foules ni faire trembler les montagnes. Là encore, service minimum. Avec quelques erreurs d'appréciation et de perspectives de l'opposition qui veut gérer localement une politique qui se discute ailleurs. La commune n'est ni le Département, ni la Région et encore moins l'Etat. A la décharge de son leader, le fait qu'il n'ait jamais été en responsabilité communale.
On en arrive à se demander si on vote dimanche prochain. Heureusement qu'il nous reste l'espoir d'avoir un bon maire et une bonne municipalité.
On le saura rapidement. Pas de second tour avec deux listes. On connaîtra donc dès dimanche soir prochain le nom du successeur de Richard Lasek.
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