Le résultat de ce premier tour des présidentielles pose plus de
questions qu'il n'en résout. Il est à noter ce score de Marine Le Pen
qui arrive en tête dans notre commune. Comme du reste chez certains de
nos voisins. Comment une commune comme Bollwiller peut-elle placer en
tête la championne de la xénophobie, et d'un certain nombre d'autres
"anti". Anti tout, serait du reste un terme approprié à la fille de son
père.
Au-delà du constat affligeant, il faut bien s'interroger sur le sens réel et profond de ce vote.
Aujourd'hui, très paradoxalement, l'électeur lambda peut donner sa voix à un maire écologiste, à un candidat FN aux présidentielles, voter pour un député UMP et un conseiller général socialiste.
Il faut dire que l'actualité a fortement aidé le FN et la campagne sur la viande hallal a été payante. Tout comme la dramatique affaire des tueries de Toulouse et Montauban est tombée au meilleur moment. Le président-candidat a bien essayé de tirer les marrons du feu en essayant de "siphoner" l'électorat extrême à son profit, mais à ce petit jeu là, il s'est brûlé les doigts. Les résultats le prouvent.
Le second tour n'est pas joué. Et les deux camps vont essayer de capter l'électorat flottant des candidats éliminés dimanche. Pour Nicolas Sarkozy, qui ne dispose que de peu de réserves, le choix de sa stratégie s'impose clairement à lui: il faut "droitiser" son propos de l'entre-deux-tours. Ce n'est qu'ainsi que le sortant peut récupérer des votes que Marine Le Pen - les yeux rivés vers d'autres échéances - ne lui laissera qu'avec réticence.
Pour avancer, la démocratie a besoin d'autres rencontres avec l'expression des citoyens que celles, trop épisodiques, des intermèdes électoraux. Entre deux élections, la vie continue. On a trop tendance à l'oublier.
Au-delà du constat affligeant, il faut bien s'interroger sur le sens réel et profond de ce vote.
Aujourd'hui, très paradoxalement, l'électeur lambda peut donner sa voix à un maire écologiste, à un candidat FN aux présidentielles, voter pour un député UMP et un conseiller général socialiste.
Il faut dire que l'actualité a fortement aidé le FN et la campagne sur la viande hallal a été payante. Tout comme la dramatique affaire des tueries de Toulouse et Montauban est tombée au meilleur moment. Le président-candidat a bien essayé de tirer les marrons du feu en essayant de "siphoner" l'électorat extrême à son profit, mais à ce petit jeu là, il s'est brûlé les doigts. Les résultats le prouvent.
Le second tour n'est pas joué. Et les deux camps vont essayer de capter l'électorat flottant des candidats éliminés dimanche. Pour Nicolas Sarkozy, qui ne dispose que de peu de réserves, le choix de sa stratégie s'impose clairement à lui: il faut "droitiser" son propos de l'entre-deux-tours. Ce n'est qu'ainsi que le sortant peut récupérer des votes que Marine Le Pen - les yeux rivés vers d'autres échéances - ne lui laissera qu'avec réticence.
Pour avancer, la démocratie a besoin d'autres rencontres avec l'expression des citoyens que celles, trop épisodiques, des intermèdes électoraux. Entre deux élections, la vie continue. On a trop tendance à l'oublier.
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